Enlevé le 10 mai 1957, déclaré évadé par les militaires le 11, il a été fortuitement retrouvé mort le 13, dans un fut métallique rejeté par la mer près d’Alger, son corps réparti dans deux sacs et portant d’évidentes traces de torture. Me Maurice Garçon, membre de la Commission de sauvegarde décrit ce cas de disparition avéré entre les mains des militaires, pour lequel, fait rarissime, une instruction judiciaire a dû être ouverte. Il souligne qu’il a fallu qu’il informe lui-même le juge d’instruction du fait que Berouala était mort alors même qu’il se trouvait très officiellement assigné à résidence, c’est-à-dire sous la garde et la responsabilité de militaires français, dans un camp. Voir ici même « Histoire d’un fichier secret ».