BOUABDALLAH Ali
Né le 20/10/1933. Garçon de café. HLM Bd Verdun. Enlevé le 22 février 1957 par le 3e RPC. Visible à Bouzareah durant une semaine. Le lieutenant Godard répond qu’il est emprisonné à Souk Arras, Mme Massu qu’il est « libéré ». Toujours recherché par sa famille en août 1959 et en octobre 1962. (SLNA, CV, Al Chaab ; dépêche d’Alger)
Avis de recherche publié par le journal Al Chaâb le 11 octobre 1962, avec la photo d’Ali Bouabdallah.
Avis de recherche publié en octobre 1962 dans la Dépêche d’Alger :
Des Maurice Audin par milliers? Oui, et rien qu’en une semaine, début avril 1957, nous étions au début du mois de ramadan. Six membres d’une même famille, Djelil Sid Jilali et ses deux frères Zefit et Miloud sont enlevés, torturés et exécutés par le capitaine Abadie, commandant de la SAS d’Aïn-Kihal et Aghlal (14 km d’Aïn-Témouchent). Les corps des deux premiers n’ont pas été retrouvés à ce jour. Leur oncle paternel et son fils: Djelil Adda et Habib connaissent le même sort début juillet 1957: corps non retrouvés à ce jour : le même capitaine Abadie en fut le commanditaire; puis, c’est le tour de Djelil Rayah, enlevé, torturé et exécuté fin juin 1957 et exposé pendant plusieurs jours dans le vignoble du colon Paul Lecaroze. Cette famille a été décimée entre début avril et début juillet 1957.
En mai 2005, je fus informé par un ancien résistant domicilié au village de Sidi ben Adda (ex. Trois Marabouts) qu’il a été découvert dix squelettes dans le village d’Aghlal, suite à des travaux de terrassement. Ces squelettes étaient recouverts d’une dalle de béton armé. Ce sont certainement les restes de résistants torturés puis exécutés froidement en 1957 ou après; mais je sais que les frères Djélil: Sid Jilali, Zefit et Miloud, mes oncles, ont été assassinés par les sbires du capitaine Abadie qui commandait la SAS d’Aghlal et Aïn-Kihal. Autre témoignage: j’ai été arrêté et torturé par la police d’Aïn-Témouchent fin mai 1957 en même temps que mon frère aîné Djélil Rayah, ainsi qu’une cinquantaine de personnes et fûmes dirigés vers différents centres de torture: 2eme Bureau, gendarmerie de Rio Salado, commissariat d’Aïn-Témouchent. Notre groupe comprenait dix personnes; trois d’entre elles ont disparu, dont les restes ont été découverts par mon père en août 1962 à Sidi Safi près de Béni Saf: l’imam Benbabouche Lahcen, Bensalah Mohamed et Tigri Bouhaous.
J’ai rencontré Jean-Luc Einaudi un an avant son décès. Nous avons parlé des Algériens qui avaient été assassinés lors de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961; je lui ai signalé le nom d’un ami d’Aïn-Témouchent, Hajri Mounir, qui faisait partie des victimes, mais qui ne figurait pas dans la liste laborieusement reconstituée par lui dans son ouvrage; il m’avait promis d’y faire figurer le nom de Mounir, avant d’ajouter: « Ceci permet de conclure qu’il y a d’autres noms qu’il ne m’a pas été permis de connaître. Grâce à notre heureuse rencontre, le martyr Mounir n’est pas oublié ». Einaudi m’avait fait part des difficultés à publier un ouvrage…
Oui,je voudrai apporter le témoignage de ma mère Belouadi Nébia,épouse du Martyr de la Révolution Algérienne BENDJERID Larbi(1923-1956).
Après l’attentat du Dimanche 24 Juin 1956,qui visait le lieutenant tortionnaire Brière beaucoup des membres des familles BENDJERID et BELOUADI furent arrêtées et torturées à la brigade de gendarmerie d’air Temouchent,en Juillet 1956(Ramadhan),parmi elles:
Belouadi Nebia-enceinte.
Belouadi hadj Tâyeb ,torturé à mort.
Drif Hlima,époque de Belouadi Tâyeb,transférée à Rio Salado .
Kaid Moussi d’Aghlal,que ma mère a vu se traîner à 4 pattes et totalement devêtu.
Mes oncles Belouadi Adda et Lakhdar. transferes à la prison d’Oran.
Dali-youcef Mohamed,transféré à la prison d’Oran.
Allah yarham Chouhadas.
Monsieur :j ai l honneur de venir très respectueusement par présenté vous demander de bien vouloir me envoyer moi les Copir documents relatif de mon père (kouhoul LaLa) né le 07 mars 1915 lieu d’augmentation algérien Lieu de naissance Douar Bousselem Commune Mixte du Guergour
Statut militaire
Unité 3e régiment de tirailleurs algériens (3e RTA) mort pour la France le 15 Janvier 1944 à (Vinafron, Italie)au combat lors de la guerre sous le drapeau français Dans l’attente d une suite favorable veuillez agréer monsieur l’expression de mes salutations distinguées ,
Monsieur :j ai l honneur de venir très respectueusement par présenté vous demander de bien vouloir me envoyer moi Décret de naturalisation ou un jugmont de mon père( kouhoul LaLa )Date de naissance 07 mars 1915 lieu d’augmentation Douar Bousselem Commune Mixte du Guergour Algérie mort pour la France le 15 Janvier 1944 à (Vinafron, Italie)au combat lors de la guerre s ous le drapeau français Dans l’attente d une suite favorable veuillez agréer monsieur l’expression de mes salutations distinguées *
Bonjour, nous n’avons pas ce genre de document.Il faut vous adresser aux archives de l’Etat français.
Cordialement