HAMDANI Mohamed
Né le 17/07/1938. Docker. 1, rue de la Bombe. « blessé par les militaires », aurait été extrait de l’hôpital Mustapha pour être conduit à Boufarik. Recherche par le SLNA en avril et septembre 1958.
Identifié comme disparu définitivement par son frère, le 21/09/2020.
« Bonjour,
Par un heureux hasard, j’ai trouvé votre site et à ma grande surprise j’ai retrouvé une trace de mon frère Hamdani Mohamed habitant au n°1 rue de la Bombe à Alger et qui est porté
disparu après son hospitalisation à l’hôpital « Mustapha » suite à ses blessures par balles commises par les paras et seules ma mère et ma grand’mère avaient exceptionnellement l’autorisation de le voir à l’hôpital et 10 jours après elles ne l’ont plus revu.
A cette époque, j’avais l’âge de 11 ans et j’étais le seul mâle à la maison du fait que mon père était hospitalisé à l’hôpital de Joinville à Blida durant plus de 10 années bien qu’il fut assassiné par l’OAS en mai 1962 et que mes parents illettrés ne savaient entreprendre une quelconque démarche pour réclamer la libération de mon frère ou du moins à la restitution de son corp.
Toutefois, l’unique démarche faîte a été une lettre adressée au général salan qui en réponse disait sournoisement que » mon frère a été libéré » et qu’ultérieurement je vous enverrai une copie ; Je serai toujours attentif et utile à votre honorable mission.
Merci pour votre brave et honnête engagement. » (21/09/2020)
Envoi du document mentionné le 0/05/2022.
Abréviations des principales sources utilisées :/p>
SLNA : « Fiches de renseignement » du Service des Liaisons Nord-Africaines : « Personnes arrêtées, demandes de recherche transmises au commandement militaire », ANOM, 91/ 4 I 62.
Liste SLNA : mention sur une liste de rappels adressée à l’armée par le SLNA en octobre 1957, la fiche de renseignement correspondant n’étant pas archivée). ANOM, 91/ 4 I 62
CV : Jacques Vergès, Michel Zavrian, Maurice Courrégé, Les disparus, le cahier vert, Lausanne, La Cité, 1959.
Archives Teitgen : Archives confiées par Paul Teitgen à Georgette Elgey, Archives Nationales, 561AP/41.
SHD : divers fonds du Service Historique des Armées, GR 1 H
CS : archives des deux commissions de Sauvegarde des droits et libertés individuels (1957-1962), Archives Nationales, F/60/3124-F/60/3231.
Presse algérienne (1962-1963) : documents fournis par Malika Rahal.
Bonjour,
Par un heureux hasard, j’ai trouvé votre site et à ma grande surprise j’ai retrouvé une trace de mon frère Hamdani Mohamed habitant au n°1 rue de la Bombe à Alger et qui est porté
disparu après son hospitalisation à l’hôpital « Mustapha » suite à ses blessures par balles commises par les paras et seules ma mère et ma grand’mère avaient exceptionnellement l’autorisation de le voir à l’hôpital et 10 jours après elles ne l’ont plus revu.
A cette époque, j’avais l’âge de 11 ans et j’étais le seul mâle à la maison du fait que mon père était hospitalisé à l’hôpital de Joinville à Blida durant plus de 10 années bien qu’il fut assassiné par l’OAS en mai 1962 et que mes parents illettrés ne savaient entreprendre une quelconque démarche pour réclamer la libération de mon frère ou du moins à la restitution de son corp.
Toutefois, l’unique démarche faîte a été une lettre adressée au général salan qui en réponse disait sournoisement que » mon frère a été libéré » et qu’ultérieurement je vous enverrai une copie ; Je serai toujours attentif et utile à votre honorable mission.
Merci pour votre brave et honnête engagement .
Bonjour et merci pour cette identification. Je vous ai envoyé un mail.