1955
- 3 avril. Promulgation de la loi instituant l’état d’urgence en Algérie présentée par le gouvernement Edgar Faure. Ouverture des premiers camps d’internement. Il y en aura cinq à la fin de l’année : Lodi (pour les européens) et Berrouaghia (pour les indigènes), près de Médéa, Djorf, dans l’Atlas saharien, Aflou, à 1 400 m d’altitude dans le sud-oranais, et Bossuet, près de Sidi Bel-Abbès. Européens et indigènes seront systématiquement séparés.
- 20 juillet. Alfred Sepcelevitius, dit Gerson, militant parisien du PCF, est envoyé par lui en Algérie pour travailler avec André Moine à la propagande auprès des soldats français. Lucien Hanoun, militant du PCA, sera le principal rédacteur du journal clandestin, La Voix des soldats.
- 13 septembre. Le PCA est interdit, ainsi que l’UJDA, l’UFA, le Secours populaire. Son journal Liberté est interdit, ainsi qu’Alger républicain.
- été. Constitution effective des Combattants de la Libération, dont un réseau de quelque 70 militants (les noms sont donnés par Mohamed Rebah dans Des chemins et des hommes, p. 164) qui se constitue dans l’Ouarsenis en vue de la lutte armée. Abdelkader Guerroudj dirige le CDL d’Alger.
- octobre. Ouverture de cinq « centres d’hébergement », dont celui de Lodi pour les communistes européens et les autres pour les « musulmans » (dont Berrouaghia et Lambèse). Il y en aura douze en 1958, avec au total 11 000 internés.
- début novembre. Parution du journal Liberté clandestin, imprimé dans une villa louée à la demande du PCA par Georges Hadjadj.
1956
- 2 janvier. Victoire du Front républicain aux législatives.
- 1er février. Investiture du gouvernement Guy Mollet. Le général Georges Catroux est nommé ministre résidant en Algérie (ancien gouverneur général). Mitterrand est ministre de la Justice.
- 2 février. Départ d’Alger de Jacques Soustelle.
- 9 février. Trois jours après la « Journée des tomates » à Alger, Guy Mollet cède et remplace Georges Catroux par Robert Lacoste comme ministre résidant en Algérie, qui restera à ce poste jusqu’à la veille du 13 mai 1958.
- 12 mars. Vote des pouvoirs spéciaux au gouvernement Guy Mollet (projet déposé le 29 février) par 455 voix (y compris les députés communistes) contre 76 (les poujadistes et quelques députés de droite autour de Paul Reynaud). La loi paraît au JO le 16 mars.
- 17 mars. Décret autorisant la délégation de pouvoirs civils aux militaires et le ministre résidant à « prononcer l’assignation à résidence surveillée au nom de toute personne dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité de l’ordre public ».
- 8 avril. Un communiqué du PCA/CDL annonce l’opération Maillot (détournement par Henri Maillot d’un GMC rempli d’armes par une équipe de militants du PCA dont Jean Farrugia, puis dissimulation des armes dans différents lieux, dont la villa louée par Georges Hadjadj) et annonce qu’Henri Maillot a rejoint la résistance armée.
- 22 mai. Maillot est condamné à mort par contumace par le TPFA d’Alger.
- 23 mai. Démission de Mendès France de son poste de ministre d’Etat du gouvernement Guy Mollet.
- 5 juin. Le maquis des CDL dans l’Ouarsenis tombe dans une embuscade de l’armée française. Maurice Laban et Henri Maillot (ainsi qu’Abdelkader Zelmatt, Belkacem Hannoun et Djillali Moussaoui) sont faits prisonniers puis assassinés.
- 19 juin. Premières exécutions capitales à Alger de militants du FLN (Ahmed Zabana).
- 10 août. Le SDECE aux mains des extrémistes de l’Algérie française organise un attentat rue de Thèbes dans la Casbah, qui fait plusieurs dizaines de victimes algériennes (73 morts ?).
- 25 août. Prise de fonction de Paul Teitgen comme secrétaire général de la préfecture d’Alger en charge de la police.
- septembre. Maurice Audin participe au départ par le port d’Alger du secrétaire général du PCA, Larbi Bouhali, avec la voiture de sa sœur, Charlye, épouse de l’instituteur membre du PCA, Christian Buono (qui sera interné à Lodi).
- 30 septembre. Attentats FLN du Milk Bar et de la Cafeteria à Alger, commis par Zohra Drif, Samia Lakhdari et Djamila Bouhired, probablement avec des bombes fabriquées par le membre du PCA passé au FLN Daniel Timsit, dans un laboratoire installé par lui dans une ferme de Birkhadem, au sud d’Alger (un autre existe à Birmandès).
- 8 octobre. Arrestation de Daniel Timsit, son laboratoire de Birkhadem est découvert.
- 22 octobre. Détournement sur Alger de l’avion de Ben Bella et quatre autres chefs du FLN organisé par Max Lejeune et Robert Lacoste en mettant Guy Mollet devant le fait accompli. • 31 octobre. Démission d’Alain Savary de son poste de secrétaire d’Etat à la Tunisie et au Maroc.
- 13 novembre. Nomination de Raoul Salan comme commandant en chef en Algérie.
- 14 novembre. Le militant du PCA Fernand Iveton dépose une bombe remise par Jean Farrugia dans l’usine de gaz du Hamma, réglée pour exploser à une heure où elle ne pourrait pas faire de victimes, qui est découverte et désamorcée. Fernand Iveton est arrêté.
- novembre. Arrestation de Lucien Hanoun, le rédacteur de La Voix des soldats.
- 22 novembre. Procès de Fernand Iveton devant le TPFA. Il est torturé malgré l’opposition de Teitgen. L’avocat communiste Gaston Amblard, présent à Alger, se voit interdire par le PCF d’assurer sa défense. L’avocat membre du PCA Albert Smadja est commis d’office par le bâtonnier.
- 24 novembre. Fernand Iveton est condamné à mort.
- 26 novembre. Arrestation de René Justrabo à son domicile à Alger (il restera trois ans et demi au camp de Lodi).
- 27 novembre. Arrestation de Jean-Pierre Saïd, journaliste à Alger républicain, à son domicile à Alger (il restera trois ans et demi à Lodi).
- novembre. Arrestation d’Odet Voirin, responsable de l’important réseau du PCA/CDL qui a organisé le transfert à la wilaya IV de l’ALN d’un lot des armes détournées par Henri Maillot.
- 11 décembre. Le préfet Collaveri est remplacé par Serge Baret, proche de Lacoste, comme superpréfet d’Alger (Igame).
- décembre. Arrestation de Yahia Briki, auteur en septembre, à Alger (Ravin de la femme sauvage) d’un attentat contre le général Massu, qui échoue car l’arme s’est enrayée. Yahia Briki sera condamné à mort.
- 27 décembre. Lors des obsèques à Alger d’Amédée Froger, grand colon et président des maires d’Algérie, assassiné par le FLN, des lynchages d’Algériens au hasard font 6 morts et une soixantaine de blessés.
- année 1956. 1 500 personnes présentant à Alger un « danger pour la sécurité ou l’ordre public » ont été assignées à résidence dans les deux camps de Berrouaghia et de Lodi.
1957
- 4 janvier. Conseil des ministres restreint qui décide de confier à la 10e DP du général Massu les pouvoirs de police sur le Grand Alger.
- 7 janvier. Par une ordonnance du superpréfet (Igame) d’Alger, Serge Baret, le général Massu se voit confier les pouvoirs de police sur le Grand Alger.
- 16 janvier. Jean Farrugia, PCA/CDL — qui avait déposé une bombe le même jour qu’Iveton dans un car de CRS devant un commissariat de police — est arrêté et interné à Lodi (la DST ignore peut-être son rôle dans l’opération Maillot et les CDL, mais pas son dépôt de bombe le même jour qu’Iveton). Marcel Lequément, cheminot, membres du PCA, est arrêté. Jacqueline Guerroudj (née Netter, à Rouen), PCA/CDL, qui avait transmis les bombes à Iveton et Farrugia, est également arrêtée, quinze jours après son mari, Abdelkader Guerroudj.
- 26 janvier. Trois bombes explosent à l’Otomatic, au Coq-Hardi et à la Cafeteria, tuant quatre femmes et faisant des dizaines de blessés.
- 28 janvier. Pour peser sur le débat aux Nations unies, le FLN appelle à une grève générale de huit jours, ainsi que le MNA et le PCA. En février, la grève générale de huit jours est brisée.
- le ? Arrestation d’Ahmed Akkache. Il sera condamné, le 13 juin 1960, par le TPFA d’Alger à 20 ans de réclusion criminelle et s’évadera en janvier 1962.
- 5 février. René Coty reçoit les avocats de Fernand Iveton pour sa demande de grâce (Joë Nordmann, membre du PCF se joint à eux).
- 6 février. Ouverture du camp de Paul-Cazelles à la limite du désert.
- 10 février. Attentats FLN au stade d’El Biar et au stade du Ruisseau à Alger.
- 11 février. Fernand Iveton est guillotiné à Barberousse.
- 22 février. Arrestation de Larbi Ben M’hidi, un des chefs historiques du FLN, qui supervisait les actions armées du FLN à Alger.
- 25 février. Le Service des liaisons nord-africaines (SLNA) est chargé de la recherche d’informations sur le sort des personnes arrêtées par les militaires.
- 27 février. Arrestation de Nelly Forget, membre des Centres sociaux créés par Germaine Tillion.
- février et mars. 1 567 demandes d’assignation dans les seuls camps de Ben Aknoun et de Beni Messous, soit autant que pour toute l’année 1956.
- mars. Procès devant le TPFA d’Alger de Daniel Timsit et de ses frères Meyer et Gabriel Timsit, qui dure quatre jours. Daniel Timsit est condamné à vingt ans de travaux forcés (et interné à la Maison centrale de Lambèse dans les Aurès), Meyer et Gabriel Timsit à un an de prison avec sursis (et internés trois ans à Lodi).
- 4 mars. Assassinat par l’armée de Larbi Ben M’hidi, présenté officiellement comme un « suicide ».
- 11 mars 1957. A la demande de Jean Reliquet, Teitgen informe personnellement Mitterrand, en visite à Alger, du « fait que bien des hommes disparaissent sans laisser de traces. On enterre les uns avec de faux permis d’inhumer et l’on jette les autres à la mer, dans des sacs lestés, la face mutilée pour qu’on ne les reconnaisse pas ».
- mars. Arrestation d’Alfred Sepcelevitius, dit Gerson.
- 23 mars. Assassinat d’Ali Boumendjel, présenté officiellement comme un « suicide ».
- 24 mars. Teitgen adresse à Lacoste une lettre dans laquelle il demande à être relevé de ses fonctions. Refus de cette démission par Lacoste.
- 29 mars. Demande du général Pâris de Bollardière d’être relevé de son commandement. • avril. Arrestation d’Eliette Loup, agente de liaison du PCA/CDL et de La Voix des soldats.
- 5 avril. Annonce de la création par le gouvernement Mollet de la Commission de sauvegarde des droits et libertés individuels, qui ne sera installée (composée) que le 10 mai.
- 17 mai. A Alger, après un attentat contre un parachutistes, des paras placent des passants musulmans contre un mur : vingt-six morts et vingt blessés.
- 21 mai. Chute du gouvernement Guy Mollet (Mitterrand ne sera plus Garde des Sceaux).
- 3 juin. Trois bombes du FLN posées au pied de lampadaires dans le centre d’Alger font huit morts, dont trois enfants, et plus de quatre-vingt-dix blessés.
- 7 juin. René Coty fait appel à Maurice Bourgès-Maunoury.
- 9 juin. Une bombe du FLN au Casino de la Corniche fait huit morts et quatre-vingt-douze blessés dont dix amputés.
- 11 juin. Lors des obsèques de ces victimes européennes, violences contre des algériens : six morts et quarante et un blessés. Arrestation de Maurice Audin à son domicile.
- 12 juin. Arrestation de Henri Alleg au domicile de Maurice Audin.
- 12 juin. Maurice Bourgès-Maunoury obtient l’investiture de l’Assemblée nationale (8 ministres nommés, dont André Morice, ministre de la Défense et des Forces armées ; Robert Lacoste, ministre de l’Algérie(qui le restera jusqu’au 13 mai 1958) ; Max Lejeune, ministre du Sahara ; Édouard Corniglion-Molinier, ministre de la Justice).
- 12 juin. Maurice Garçon, secrétaire général de la « Commission de sauvegarde des droits et libertés individuels » signe son rapport. Pierre Bolotte l’a empêché d’accéder au « fichier des disparus » du SLNA.
- 13 juin. Prise de fonction du président du conseil Maurice Bourgès-Maunoury.
- 17 juin. Investiture du gouvernement Bourgès-Maunoury qui annonce la composition de son gouvernement (il nomme 29 ministres).
- 19 juin. Nomination des trois secrétaires d’Etat dépendant de Robert Lacoste (Marcel Champeix, Chérif Sid Cara et Abdel-Kader Barakrok).
- 21 juin. Date présumée de l’assassinat de Maurice Audin.
- vers le 21 juin ? Assignation à résidence d’Audin établie par Paul Teitgen. Apprenant la détention clandestine d’Audin depuis le 11 juin, Teitgen antidate son assignation à résidence à la date de son arrestation.
- 22 ou 23 juin. L’armée demande à Paul Teitgen d’annuler l’assignation à résidence de Maurice Audin, puisqu’il « s’est évadé ». Teitgen refuse, estimant qu’on ne demande une telle annulation qu’en cas de décès.
- 22 juin. Visite de deux parachutistes au domicile de Josette Audin.
- 27 juin. Josette Audin demande à la Préfecture des nouvelles de la disparition de son mari.
- 27 juin. Gilberte Salem, née Serfaty, épouse d’Henri Alleg, demande au SLNA des nouvelles de la disparition de son mari.
- 1er juillet. Josette Audin est reçue par le colonel Trinquier.
- 4 juillet. Josette Audin dépose une plainte contre X pour homicide volontaire.
- 12 juillet. Henri Alleg est interné à Lodi. Son épouse Gilberte a été expulsée en métropole.
- 25 juillet. André Moine est arrêté par les parachutistes, brutalisé mais non torturé, il sera condamné à 5 ans, puis à 20 ans.
- juillet. 24 000 actes d’assignation à résidence ont été établis depuis le début de l’année.
- 16 août. Henri Alleg quitte Lodi pour Barberousse.
- 12 septembre. Paul Teitgen quitte effectivement son poste.
- 24 septembre. Arrestation de Yacef Saadi.
- 30 septembre. Chute du gouvernement Bourgès-Maunoury, auquel succède celui de Félix Gaillard.
- 8 octobre. Ali la Pointe et Hassiba Ben Bouali sont tués dans la Casbah par les parachutistes.
- 8 octobre. Arrestation de Daniel Timsit.
- 17 octobre. Antoine Pinay, président du conseil.
- 18 octobre. Chute d’Antoine Pinay comme président du conseil.
- 22 octobre. Guy Mollet, président du conseil (il démissionnera une semaine plus tard).
- 28 octobre. Chute de Guy Mollet comme président du conseil.
- 6 novembre. Début du gouvernement Félix Gaillard (jusqu’au 15 avril 1958).
- novembre. Boualem Makouf, membre du PCA et militant dans les groupes armés du FLN, arrêté en 1956, arrive à la prison centrale de Lambèze (il publiera 1956-1961. Lambèze. Le bagne de l’indicible barbarie, Bouchène, 2011).
- 2 décembre. Soutenance in abstentia dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne de la thèse de doctorat de Maurice Audin.
- décembre. Procès de militants des CDL et du FLN où Jean Farrugia est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Abderrahmane Taleb est condamné à mort, comme Jacqueline et Abdelkader Guerroudj, qui, eux, ne seront pas guillotinés avant le retour de De Gaulle, Jacqueline étant transférée en France et graciée le 8 mars 1962.
- fin décembre. Le seul SLNA a enregistré en 1957 1 534 signalements de « disparitions », concentrés sur neuf mois, soit environ 170 en moyenne mensuelle.
1958
- 16 janvier. Attentat contre le général Salan par des extrémistes de l’Algérie française.
- 12 février. Parution de La Question aux éditions de Minuit.
- 2 mars. Fin du procès de Combattants de la Libération et de militants du FLN : Yahia Briki, Brahimi, Nour Eddine Rebah et Renani condamnés à mort ; Castel, Zidouni, Amrouche et Hachelaf aux travaux forcés à perpétuité.
- 24 avril. Le membre du PCA/CDL, Abderrahmane Taleb, est guillotiné à Barberousse, avec six autres condamnés à mort.
- 15 avril. Chute du gouvernement de Félix Gaillard.
- 13 mai. Formation du Comité de salut public présidé par le général Massu.
- mai. Publication aux éditions de Minuit de L’affaire Audin de Pierre Vidal-Naquet qui détruit la fable de son évasion et reprend la thèse de sa mort accidentelle sous la torture, étranglé par le lieutenant André Charbonier.
- 1er juin. Investiture du gouvernement de Gaulle.
- novembre. Le tribunal militaire condamne Alfred Sepcelevitius (Gerson) à 18 mois de prison, Lucien Hanoun à 4 ans, André Moine à 5 ans (puis 20 ans, libéré à l’indépendance).
- 21 décembre. Accession de De Gaulle à la présidence de la République.
1959
- 8 janvier. Seconde condamnation à mort de Yahia Briki.
- 31 janvier. Une ordonnance de mise en jugement pour « reconstitution de ligue dissoute et atteinte à la sûreté de l’Etat » est prononcée contre un certain nombre de communistes dont Henri Alleg, condamné à dix ans de prison, et Maurice Audin.
- Odet Voirin est condamné par le tribunal militaire d’Alger, il restera en prison jusqu’en 1962.
- avril. Le général de Gaulle gracie les condamnés à mort.
- août. Jacques Vergès et Michel Zavrian s’installent à l’Hôtel Aletti pour recueillir les plaintes pour disparition (Voir, Les Disparus, Le Cahier vert, La Cité, Lausanne, 1959). Vergès est expulsé d’Alger le 14 août.
1960
- juin. Henri Alleg est condamné à dix ans de prison au cours d’un procès où Maurice Audin, officiellement en fuite, est cité à comparaitre.
- 17 septembre. Teitgen témoigne au procès du réseau Jeanson à Paris. Il est victime peu après d’une tentative d’attentat par une voiture dont il reconnaît au volant Yves Godard.
- 1er décembre. Dernière exécution d’un condamné à mort en Algérie. 222 combattants indépendantistes ont été guillotinés depuis 1955.
- 15 décembre. Dessaisissement du tribunal d’Alger pour le procès de Djamila Boupacha et transfert de son dossier en Métropole.
1962
- 20 avril. Suite au décret d’amnistie du 22 mars, la justice émet une ordonnance de non-lieu dans l’affaire Audin.
1963
- 1er juin. Le tribunal de grande instance d’Alger établit l’acte de décès de Maurice Audin.
1966
- décembre. Suite à un recours sur Maurice Audin, la Cour de cassation déclare l’action de la justice éteinte.