MADANI B.*

MADANI Belkhir

Né le 14/06/1920. Tailleur. Rue Citati. Enlevé le 29 mai 1957 par les bérets verts. Pas de réponse de l’armée en octobre. (SLNA)

Libéré en 1960. Voir ci-dessous le commentaire de son fils sur sa détention, reçu le 10/04/2020.

Abréviations des principales sources utilisées :/p>

SLNA : « Fiches de renseignement » du Service des Liaisons Nord-Africaines : « Personnes arrêtées, demandes de recherche transmises au commandement militaire », ANOM, 91/ 4 I 62.

Liste SLNA : mention sur une liste de rappels adressée à l’armée par le SLNA en octobre 1957, la fiche de renseignement correspondant n’étant pas archivée). ANOM, 91/ 4 I 62

CV : Jacques Vergès, Michel Zavrian, Maurice Courrégé, Les disparus, le cahier vert, Lausanne, La Cité, 1959.

Archives Teitgen : Archives confiées par Paul Teitgen à Georgette Elgey, Archives Nationales, 561AP/41.

SHD : divers fonds du Service Historique des Armées, GR 1 H

CS : archives des deux commissions de Sauvegarde des droits et libertés individuels (1957-1962), Archives Nationales, F/60/3124-F/60/3231.

Presse algérienne (1962-1963) : documents fournis par Malika Rahal.

3 commentaires

  1. Madani Mourad Répondre

    Madani Belkheir était mon père. Il est mort le 14 octobre 1974 à Alger. Il n’a jamais fait valoir ses droits.

    • HistoireColoniale

      Merci pour cette identification. Si vous avez des précisions sur ce qui lui est arrivé en 1957 (interrogatoire, détention, libération éventuelle, etc.) n’hésitez pas à nous les communiquer.

  2. Madani Mourad Répondre

    Oh que oui. Une fois emmené, ils ont arrêté la jeep et l’ont descendu attaché pour l’abattre entre la prison Serkadji et Bab jdid. Un gradé parachutiste passait dans une autre jeep et leur a demandé de l’emmener à la villa Susini où il a été torturé (électricité, torchon, baignoire, …). Le 2ème bureau qui s’en chargeait. Après quelques jours, on l’a transféré au camp de Paul Cazelles où il a encore subi tortures et brimades. Il y a passé 3 ans. Libéré en 1960, il est revenu à Alger et continué son combat pour l’indépendance. En 1962, il remit aux autorités algériennes les fonds dont il avait la charge et a continué sa vie en tant que marchand ambulant jusqu’à son décès dans un accident de voiture le 14 octobre 1974.

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