ISSAADI Arezki *

ISSAADI Arezki

Né le 03/05/1936. 23, rue Annibal. Employé Cigarettes Nationales. 1 enfant. Enlevé le 4 août 1957 par « les Bigeard » pendant le bouclage de la Haute-Casbah. Conduit à l’école des filles, boulevard de Verdun, puis à l’école Gambetta, puis, le soir, au camp des paras de Leveilley (Hussein Dey). Puis disparait. Toujours recherché en août 1959. (CV) Déclaré « libéré » deux jours après son arrestation par l’armée et jamais arrêté par l’armée par le Gouvernement Général. Toujours recherché en octobre 1962 par les autorités algériennes (SHD).

Lettre de son frère (10/11/1958) au général Salan dénonçant les réponses incohérentes et manifestement fausses de l’armée (SHD, GR 1 H 2698).

Abréviations des principales sources utilisées :/p>

SLNA : « Fiches de renseignement » du Service des Liaisons Nord-Africaines : « Personnes arrêtées, demandes de recherche transmises au commandement militaire », ANOM, 91/ 4 I 62.

Liste SLNA : mention sur une liste de rappels adressée à l’armée par le SLNA en octobre 1957, la fiche de renseignement correspondant n’étant pas archivée). ANOM, 91/ 4 I 62

CV : Jacques Vergès, Michel Zavrian, Maurice Courrégé, Les disparus, le cahier vert, Lausanne, La Cité, 1959.

Archives Teitgen : Archives confiées par Paul Teitgen à Georgette Elgey, Archives Nationales, 561AP/41.

SHD : divers fonds du Service Historique des Armées, GR 1 H

CS : archives des deux commissions de Sauvegarde des droits et libertés individuels (1957-1962), Archives Nationales, F/60/3124-F/60/3231.

Presse algérienne (1962-1963) : documents fournis par Malika Rahal.

1 Commentaire

  1. Ghassoul Rachid Répondre

    Chahid GHASSOUL Mohamed dit  » Si Saïd  » et Rouss pour les combattants.
    Engagé depuis son jeune âge pour la cause nationale, en 1946 il avait déjà son arme (un pistolet) et activait dans
    la Wilaya Ill Zone lll Secteur lll.
    En 1948 le chahid se retrouve au cœur de la casbah d’Alger, au numéro 05 de la rue Sophonisbe, une rue adjacente à la rue Nefissa.
    Toujours actif au déclenchement de la révolution, témoignage : ( les premiers attentats du chahid Ammar Ali et ses compagnons c’était avec son arme…)
    Échappé une première fois des mains de l’armée française, la seconde fois après la grève des huit jours, il fut pris à côté de djamaa ketchaoua, le seul accès…
    Porté DISPARU depuis..

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