ZERARI Mohamed Saïd ben Ahmed
N’a pas survécu à la disparition forcée.
Dans leurs recherches, ses proches se sont adressés à la préfecture d’Alger. Une fiche du Service des liaisons nord-africaines indique qu’il est né le 18 septembre 1916, qu’il est propriétaire de bais-douches, qu’il vit rue d’Amourah et qu’il a été enlevé le 14 mars 1957, par les bérets rouges. Le Service des liaisons nord-africaines n’avait toujours pas eu de réponse à sa requête de la part de l’armée en octobre 1957.
Saïd Zerari a définitivement disparu. Il est le père de la moudjahida, journaliste et poétesse Zhor Zerari (1937-2013) et le frère aîné de Rabah Zerari, le Commandant Azzedine. Zhor Zerari, quant à elle, fut atrocement torturée sous le commandement du lieutenant Schmitt, futur chef d’état major de Mitterrand, à l’école Sarouy quelques jours après l’enlèvement de son père.Voir cet article de Florence Beaugé dans Le Monde.
Zhor Zerari écrivit :
Sources le concernant :
Fiche de renseignement du Service des liaisons nord-africaines (SLNA), Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM / Aix-en-Provence, France).
Témoignage de sa fille.
Abréviations des principales sources utilisées :/p>
SLNA : « Fiches de renseignement » du Service des Liaisons Nord-Africaines : « Personnes arrêtées, demandes de recherche transmises au commandement militaire », ANOM, 91/ 4 I 62.
Liste SLNA : mention sur une liste de rappels adressée à l’armée par le SLNA en octobre 1957, la fiche de renseignement correspondant n’étant pas archivée). ANOM, 91/ 4 I 62
CV : Jacques Vergès, Michel Zavrian, Maurice Courrégé, Les disparus, le cahier vert, Lausanne, La Cité, 1959.
Archives Teitgen : Archives confiées par Paul Teitgen à Georgette Elgey, Archives Nationales, 561AP/41.
SHD : divers fonds du Service Historique des Armées, GR 1 H
CS : archives des deux commissions de Sauvegarde des droits et libertés individuels (1957-1962), Archives Nationales, F/60/3124-F/60/3231.
Presse algérienne (1962-1963) : documents fournis par Malika Rahal.