SAIDOUN Mohamed ben Younès
N’a pas survécu à la disparition forcée
Dans leurs recherches, ses proches se sont adressés à la préfecture d’Alger. Des fiches du Service des liaisons nord-africaines indiquent qu’il est né le 22 juin 1919 à Cherragas, qu’il est chauffeur à la RDTA, qu’il vit à la cité Ben Omar à Kouba, a 4 enfants et qu’il a été enlevé le 8 ou le 9 mars 1957 par les « parachutistes coloniaux ». Les fiches indiquent également qu’il convient d’informer les avocats Préa et Lacan. Son épouse a écrit en juin 1957 à Robert Lacoste. On sait également que le Service des liaisons nord-africaines n’avait eu aucune réponse le concernant de la part de l’armée en octobre 1957. Ce service a émis une nouvelle fiche en octobre 1958.
A disparu définitivement, selon le message d’une membre de sa famille, reçu le 04 octobre 2023 : « Bonjour, je partage ici le témoignage de mon grand père et il concerne son oncle : Mohammed Saidoun. Il m’a raconté qu’il a été enlevé par les bérets rouges et assassiné par ces derniers. D’après lui et je ne connais pas sa source, mais c’est avec beaucoup de certitude qu’il m’a affirmé que les bérets rouge l’on jeté dans la mer depuis un avion les pieds et les jambes ligotés. » Elle nous envoie une photo du disparu le 09 octobre 2023.
Bonjour, je partage ici le témoignage de mon grand père et il concerne son oncle : Mohammed Saidoun. Il m’a raconté qu’il a été enlevé par les berets rouges et assassiné par ces derniers. D’après lui et je ne connais pas sa source, mais c’est avec beaucoup de certitude qu’il m’a affirmé que les bérets rouge l’on jeté dans la mer depuis un avion les pieds et les jambes ligotés.