LAKHDARI Boualem
Victime de disparition forcée. Il n’a pas survécu à la disparition forcée.
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Dans leurs recherches, ses proches se sont adressés à la préfecture d’Alger. Une fiche du Service des liaisons nord-africaines indique qu’il est né le 8 décembre 1929, qu’il est marchand de meuble (il travaille chez Mme Veuve Marou, 2 rue de Charras), qu’il vit 12 chemin des Pèlerins dans le quartier de Notre-Dame d’Afrique et qu’il a été enlevé le 4 février 1957 à Notre-Dame d’Afrique par les parachutistes. Il figure aussi sur une liste de disparus recherchés en octobre 1962 par les autorités algériennes.
À l’occasion d’une rencontre publique, la famille nous a remis un dossier concernant Boualem LAKHDARI. Il contient plusieurs images et un récit honorant sa vie et son engagement. Il est indiqué qu’il né le 8 février 1929 à Kaf Laagab, Baghlia (près de Boumerdès), qu’il a grandi au sein d’une famille modeste qui s’est installée 12 chemin des Pèlerins, à Notre-Dame d’Afrique, Bab el-Oued, Alger. Il est le fils de Mohamed Lakhdari et Zhira Hirèche. De 1956 à 1957, il était actif dans la Zone autonome d’Alger comme collecteur de fonds. « Il a été arrêté le 1er jour de la grève de 8 jours par les paras du 3e RPC commandé par Bigeard, il a été ensuite transféré au centre des Tortures à Bab el-Oued, précisément à l’école de Groupe tel ». Le document précise ensuite le type de tortures subies (principalement, torture de la baignoire), sans que l’on sache de qui la famille a appris ces informations. « Sa dépouille n’a pas été remise à la famille Lakhdari, personne ne connaît où il est enterré jusqu’à ce jour. » Cela confirme qu’il n’a pas survécu à la disparition forcée.
Sources concernant Boualem LAKHDARI
- – Fiche de renseignement du Service des liaisons nord-africaines (SLNA), Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM / Aix-en-Provence, France).
- Liste des recherchés par les autorités algériennes en 1962, SHD.
- Documents remis par la famille lors d’une rencontre publique en 2022 (photographies, récit de vie écrit en Français).