Il a survécu à la disparition forcée, avant de décéder peu après des mauvais traitements subis.
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Dans une communication personnelle avec les historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi du 6 juin 2024, la fille de Mohamed TOURI indique qu’il est né le 9 novembre 1914, qu’il est homme de théâtre, militant et artiste. Des notes du journaliste Jacques Duquesnes, publiées dans Carnets secrets de la guerre d’Algérie (Montrouge, Bayard, 2012), indiquent qu’il est enlevé le 3 mars [1956 ou 1957] par les bérets verts. Sa fille indique qu’il est détenu à la Villa Susini, au camp de Béni Messous durant 22 jours puis à la prison de Barberousse durant 20 mois. Les deux sources précisent qu’il a été ensuite torturé de plusieurs fois. Sa fille indique qu’il meurt le 29 avril 1959, après sa libération, des suites des mauvais traitements qu’il a subis.
Source concernant Mohamed TOURI, de son vrai nom Mohamed BESNASSI :
– Correspondance personnelle avec la fille de Mohamed TOURI, 6 juin 2024
– DUQUESNES Jacques, Carnets secrets de la guerre d’Algérie, Montrouge, Bayard, 2012.
– Fiche Mohamed TOURI, site web du Théâtre National Algérien, sans date, consulté le 20 décembre 2024, url : https://tna.dz/fr/touri-mohamed/
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Source : Correspondance personnelle avec la fille de Mohamed TOURI, 6 juin 2024
Dans une communication personnelle avec les historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi du 6 juin 2024, la fille de Mohamed TOURI partage la photo suivante de son père et indique les éléments ci-dessous :
« Né le 9 Novembre 1914
Décédé le 29 Avril 1959
Homme de théâtre, Militant et artiste
Son parcours de révolutionnaire est sur plusieurs journaux Algériens. *(Wikipédia)
Mohamed Touri est passé par les centres suivants.
Le consul allemand (Villa Susini)
Le camp de Béni Messous où il resta 22 jours. Ensuite la prison de Barberousse durant 20 mois.
Interné, torturé. Coups, courant électrique, baignoire…
Emprisonné en 1956 torturé plusieurs fois. Il le fut peu avant sa mort.
Libéré malade, il ne s’en remettra jamais. »
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Source : DUQUESNES Jacques, Carnets secrets de la guerre d’Algérie, Montrouge, Bayard, 2012, p.70
Le journaliste Jacques Duquesne est correspondant de La Croix. Il effectue un reportage à Alger en novembre 1957 lors duquel il récolte des témoignages de cas de torture. Ses notes, mises au propres sur du papier à en-tête de l’hôtel Aletti, sont publiées dans le livre Carnets secrets de la guerre d’Algérie (Montrouge, Bayard, 2012, p. 70). À propos de Mohamed TOURI, il est indiqué les éléments suivants :
Transcription :
Arrêté le 3 mars [1957] par Bérets Verts. Menace de viol de ses femmes légitimes. Sésini. Mis une cagoule. Coups par Feldmayer [Feldmeyer, légionnaire allemand ancien nazi, bourreau principal à la Villa Sésini] Électricité eau, en m tps que sa femme (vu un nommé Basta [Bastos, mentionné par d’autres sources] devenu fou ss la torture)
Question puis « dis-nous oui ou on te ramène ss la torture? » Si on m’avait dit que j’ai tué 15 hommes je répondrai par oui plutôt que de retourner ss la torture. Les innocents qui ont subi la torture deviennent automatiqt insurrectionnels »
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Source : Fiche Mohamed TOURI, site web du Théâtre National Algérien, sans date, consulté le 20 décembre 2024, url : https://tna.dz/fr/touri-mohamed/
