ZIKARA Essaid
N’a pas survécu à la disparition forcée.
Dans leurs recherches, ses proches se sont adressés à la préfecture d’Alger. Une fiche du Service des liaisons nord-africaines indique qu’il est né le 18 août 1912 à El Aouana (Wilaya de Jijel), qu’il est employé aux Halles centrales, qu’il vit boulevard Cervantès, a sept enfants et qu’il a été enlevé le 28 juillet 1957 dans la matinée aux Halles centrales, par les parachutistes.
Il est toujours recherché en septembre 1958 à la préfecture, puis en août 1959, selon le Cahier Vert. Le blog ruedarwin donne des précisions le concernant et publie sa photo.
Sources le concernant :
- Fiches de renseignement du Service des liaisons nord-africaines (SLNA), Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM / Aix-en-Provence, France).
- Les Disparus. Le cahier vert, Zavrian Michel, Vergès Jacques et Courrégé Maurice, Paris, La Cité, 1959.
- Le blog ruedarwin.
ZIKARA Essaïd
ZIKARA Essaïd,( Ben « Frizi ») est né le 18 Août 1912 à El Aouana (Wilaya de JIJEL).
Il s’est installé à ALGER pour y travailler alors que sa femme et ses enfants vivaient encore à El Aouana.
Il fréquentait la Rue Darwin où habitait son beau-frère (BOUREDJI Essaïd) chez qui il se rendait presque tous les dimanche et chez qui il passait également le mois de Ramadhan.
C’était un fervent supporter de l’équipe de football du Mouloudia Club d’Alger (MCA).
Il fut enlevé par les parachutistes du 10 ème Régiment, le 28 Juillet 1957 de son lieu de travail, sur le carreau du mandataire en fruits et légumes ZIKARA Saïd où il occupait les fonctions de « caviste » (responsable des emballages).
On saura de source sûre qu’il fut dirigé vers la Villa « La Grotte » qui se trouve rue Charles Sebencq à Belcourt et depuis, on perdra sa trace.
Il est fort probable qu’il a du succomber aux tortures qui lui ont été infligées dans ce sinistre endroit.
Son nom est venu s’ajouter à la très longue liste des « disparus ». »