ABBAS TURKI N. *

ABBAS TURKI Nadji

A survécu à la disparition forcée.

Son témoignage apparaît dans Hafid Keramane, La pacification, Livre noir de six années de guerre en Algérie, Lausanne, La Cité, 1960, p. 61-76. Nous avons aussi trouvé la fiche du SLNA documentant les recherches menées par ses proches.

22 ans. Commerçant. Enlevé le 5 mars 1957 par les bérets rouges. (SLNA)

Torturé à la Ferme Perrin, aux environs de Birkadem (banlieue d’Alger). Détenu 25 jours dans une cuve à vin.

Transféré à la caserne du 19e Génie d’Hussein Dey, puis au camp de Beni  Messous et à celui de Paul-Cazelles.

Voir aussi: Torturés par Le Pen de Hamid Bousselham, Rahma, Alger, 2000.

 

Abréviations des principales sources utilisées :/p>

SLNA : « Fiches de renseignement » du Service des Liaisons Nord-Africaines : « Personnes arrêtées, demandes de recherche transmises au commandement militaire », ANOM, 91/ 4 I 62.

Liste SLNA : mention sur une liste de rappels adressée à l’armée par le SLNA en octobre 1957, la fiche de renseignement correspondant n’étant pas archivée). ANOM, 91/ 4 I 62

CV : Jacques Vergès, Michel Zavrian, Maurice Courrégé, Les disparus, le cahier vert, Lausanne, La Cité, 1959.

Archives Teitgen : Archives confiées par Paul Teitgen à Georgette Elgey, Archives Nationales, 561AP/41.

SHD : divers fonds du Service Historique des Armées, GR 1 H

CS : archives des deux commissions de Sauvegarde des droits et libertés individuels (1957-1962), Archives Nationales, F/60/3124-F/60/3231.

Presse algérienne (1962-1963) : documents fournis par Malika Rahal.

1 Commentaire

  1. samia bensada Répondre

    Mon grand père NAZEF Ahmed résidait à Baraki , il était parmi les personnes portées disparues en 1957.
    Il a été enlevé ainsi que ses copains à la sortie de son travail à El Harrach ou ils travaillaient.
    Cimenterie LA FARGE ) Selon des informations recueillies à cette époque mon grand père avait été placé dans un camps de détenus à Dar El Beida ( camps militaire/Aviation) . Selon ma grand mère Nazef khadoudja qui en a témoigné, les visites des détenus par leurs proches étaient autorisées jusqu’au jour ou un officier les a renvoyé en remettant à chaque visiteur les papiers et les objets personnels des détenus.Quant à elle , on lui a remis la carte d’assurance portant la photo de mon grand père et aussi sa chachiya …..là tout le monde avait compris qu’ils étaient condamnés ..selon des informations obtenues par ci par là les détenus du camps de Dar El Beida avaient été fusillés sans savoir ou se trouvaient leurs corps.. ..

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