OUARES (ou OURASSI) Bachir
Victime de disparition forcée durant ce qui est appelé la bataille d’Alger. Son sort ne nous est pas encore connu.
Si vous avez une photo, des informations, des documents concernant Bachir Ouarès, merci de nous écrire en commentaire ou à l’adresse mail 1000autres@laposte.net.
En août 1959, un groupe d’avocats a recueilli à Alger des informations de la part de familles de personnes enlevées et les ont publiées dans un livre, Le Cahier vert. Dans leurs recherches, les proches de Bachir Ouarès se sont adressés à ces avocats. Le Cahier vert comprend un lettre rédigée par le frère de Bachir, Rachid Ouarès. Il indique de Bachir est né le 16 septembre 1938 à Lafayette (auj. Bougaa), qu’il vit au 4 rue des Tulipes, au Clos Salembier, à Alger. Selon cette lettre, il a été enlevé le 17 mai 1957 alors qu’il travaillait au Chantier des Chômeurs dirigé par la SAU du Clos Salembier par les gardes territoriaux de Diar el-Mahçoul sous les ordres des gardes mobiles de la villa Susini. Il aurait ensuite été conduit à El Biar où ils auraient été remis aux parachutistes.
Voir les cas des frères Mokhtar et Meziane Younsi, et de Mohamed Ouanoufi, enlevés le même jour.
Source concernant Bachir Ouarès :
Source : Lettre de Ouarès Rachid, le frère de Bachir Ouarès, citée dans Les Disparus. Le cahier vert, Zavrian Michel, Vergès Jacques et Courrégé Maurice, Paris, La Cité, 1959, p. 82.
« Monsieur,
J’ai l’honneur de vous prier de bien vouloir prendre en note en vue de rechercher et de m’informer sur mon frère nommé Ouarès Bachir, né le 16 septembre 1938 à Lafayette, et domicilié au n°4, rue des Tulipes, Clos Salembier, Alger.
Il a été arrêté le 17 mai 1957. Il travaillait au Chantier des chômeurs, dirigé par la SAU du Clos Salembier; il a été arrêté par les gardes territoriales de Diar El-Mahçoul sous les ordres des gardes mobiles stationnés à la villa Susini, puis on les a amenés à El Biar où on les remit aux paras.
Depuis, on est sans nouvelles.
Veillez agréer, Monsieur, l’hommage de mon profond respect. »