Victime de disparition forcée. Son sort ne nous est pas encore connu.
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Dans leurs recherches, ses proches se sont adressés à la préfecture d’Alger. Une fiche du Service des liaisons nord-africaines indique qu’il est né le 16 octobre 1917 à Maison-Carrée (auj. El-Harrach), qu’il est employé dans une usine manœuvre spécialisée, qu’il est marié et a cinq enfants, qu’il vit Cité d’Urgence N°21 [vraisemblablement la cité d’urgence dite auj. Bourouba, à El-Harrach], et qu’il a été enlevé en mars 1957 à son domicile par les parachutistes.
Sa disparition a également été signalée à la première Commission de Sauvegarde qui demande à l’armée des renseignements. Dans une réponse du 9 novembre 1957, il est indiqué qu’aucune information sur Mohamed Madour, enlevé le 10 mars 1957, n’a été trouvée : « il ne fait par ailleurs l’objet d’aucune information judiciaire ni mesure administrative d’internement ».
Source concernant Mohamed Ben Mohamed MADOUR :
– Fiche de renseignement du Service des liaisons nord-africaines (SLNA), Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM / Aix-en-Provence, France).
– Réponse de la 10e DP au président de la commission de sauvegarde, 9 novembre 1957, Archives des deux commissions de Sauvegarde des droits et libertés individuels (1957-1962), Archives Nationales de France
