Victime de disparition forcée. Son sort ne nous est pas encore connu.
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Dans leurs recherches, ses proches se sont adressés à la préfecture d’Alger. Une fiche du Service des liaisons nord-africaines indique qu’il a 22 ans, qu’il est trippier à l’abattoir, qu’il vit 1 rue de Constantine à Hussein-Dey, et qu’il a été enlevé à son domicile mi- février 1957 par les parachutistes. Selon une fiche ultérieure, il est né le 23 août 1934 à Alger, a été enlevé le 17 février à son domicile par une patrouille de parachutiste avant d’être « dirigé sur [le camps de Paul-Cazelles d’où il a écrit à sa famille jusqu’au 31 mars 1957. À cette date le Directeur du Camp de Paul Cazelles a écrit à la famille que BARKAT Abdelkader avait été transféré à Béni-Messous. Mais là aucune trace de l’intéressé ».
L’armée interrogée par le SLNA sur son sort n’ayant pas répondu, il figure sur une liste envoyée en octobre 1957 par le SLNA à l’armée pour lui réclamer à nouveau des informations.
Sources concernant Abdelkader Ben Daoui BARKAT :
– Fiche de renseignement du Service des liaisons nord-africaines (SLNA), 29 avril 1957, Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM / Aix-en-Provence, France)
– Fiche de renseignement du Service des liaisons nord-africaines (SLNA), 6 septembre 1958, Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM / Aix-en-Provence, France)
– Fiche de renseignement du Service des liaisons nord-africaines (SLNA), 10 janvier 1958, Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM / Aix-en-Provence, France)
– Liste du SLNA d’octobre 1957, Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM / Aix-en-Provence, France)
