Ziriat Djaffar *

Victime de la disparition forcée.

Selon un courrier de sa fille Aziza en février 2020, il est né le 14 août 1908, a été enlevé en mai 1957 en même temps que Nourredine Nessira, a perdu la mémoire du fait de la torture. Mais ce courrier ne dit pas explicitement s’il a survécu ou non.

Source :

Correspondance avec la famille.

« Son nom est Ziriat Djaffar né le 14 Août 1908. »

« Mon.pere Ziriat Djaffar, arrêté en même temps [que Nessira  Nourredine, disparu, et que Baya Sahnoune, au 11 rue Albert de Mun] nous ignorions où il était. Je sais que Monseigneur Duval archevêque d’Alger aidait pour savoir où étaient les prisonniers. Quelqu’un trouva un jour mon père errant dans les rues. Il avait perdu la mémoire après les tortures . Ma mère l’hospitalisa en clinique psychiatrique. Les parachutistes sont revenus à la maison pour l’arrêter. Maman leur montra la carte de la clinique : ils sont allés dans sa chambre et était sous surveillance par eux alors qu’il ne reconnaissait personne.

«  Toutes les visites où il ne se souvenait de rien ou personne étaient en présence des paras « 

Abréviations des principales sources utilisées :/p>

SLNA : « Fiches de renseignement » du Service des Liaisons Nord-Africaines : « Personnes arrêtées, demandes de recherche transmises au commandement militaire », ANOM, 91/ 4 I 62.

Liste SLNA : mention sur une liste de rappels adressée à l’armée par le SLNA en octobre 1957, la fiche de renseignement correspondant n’étant pas archivée). ANOM, 91/ 4 I 62

CV : Jacques Vergès, Michel Zavrian, Maurice Courrégé, Les disparus, le cahier vert, Lausanne, La Cité, 1959.

Archives Teitgen : Archives confiées par Paul Teitgen à Georgette Elgey, Archives Nationales, 561AP/41.

SHD : divers fonds du Service Historique des Armées, GR 1 H

CS : archives des deux commissions de Sauvegarde des droits et libertés individuels (1957-1962), Archives Nationales, F/60/3124-F/60/3231.

Presse algérienne (1962-1963) : documents fournis par Malika Rahal.