On cite souvent les 8 morts et dizaines de blessés des attentats FLN du 30 septembre 1957 au Milk-Bar et à la Cafétéria d’Alger, moins celui commis un mois et demi plus tôt, le 10 août, par des européens ultras qui a fait plusieurs dizaines de morts « musulmans » dans la Casbah. Dans l’intervalle, les cadres du FLN d’Alger se sont employés à contenir une population qui voulait fondre sur la ville européenne et à préparer leurs propres attentats.
« Quand on veut faire peur, on utilise le flingue, le couteau, la grenade et le plastic » (Jean-Claude Perez)[1]
On se doute que, chez les Européens d’Algérie, la colère accueillit les nouvelles de la Toussaint rouge[2]. Comme en métropole d’ailleurs, mais avec plus de violence encore, l’appel à l’impitoyable répression remplit les Unes de la presse. Chez les ultras, le passage à l’acte est quasi immédiat. Le « terrorisme vert[3] » (d’aucuns ajoutent : et rouge) vient de leur déclarer la guerre : ils seront les contre-terroristes. Ou en tout cas s’affirmeront tels.
Avec, dès les premiers jours, un principe qui traversera une grande partie du conflit : la coopération active entre ces groupes et les autorités civiles et militaires. Georges Penchenier, très bon connaisseur des réalités algériennes, écrit alors : « Des comités contre-terroristes se forment, pratiquent à grande échelle un invraisemblable trafic d’armes, presque au grand jour et avec la complicité tacite de la police[4]. » De premiers dépôts d’armes sont constitués dès la mi-1955, avec l’accord total du Gouverneur général Soustelle[5], qui utilise même des fonds secrets pour financer des achats. Le travail en commun avec la police est quasi public. Le commissaire de police Norbert Gazeu, qui a en charge le secteur de la Casbah, prend de fait la tête du groupe algérois[6]. Jean-Claude Perez, médecin à Bâb El-Oued, très populaire au sein de la population (européenne) d’Alger, plus tard cadre de l’OAS, se souvient : « Au début de ces affaires-là nous avions tous des amis dans la police. Quand je dis des amis, ce n’est pas des amis policiers, ce n’est pas des relations dans la police, ce n’est pas des contacts dans la police, je dis des camarades dans la police, des gens qui étaient à l’école avec moi, qui étaient à l’école avec mes camarades de l’époque, qui eux-mêmes ont créé leur petit réseau. Puis c’est arrivé aux yeux de certains responsables des renseignements généraux, qui trouvaient que là il y avait tout un effectif à utiliser, et c’est à ce moment-là qu’il y a eu une petite collaboration entre certains mouvements terroristes d’Algérie, urbains, et peut-être certains services de la police du commissariat central d’Alger. Ça consistait essentiellement… dans ce genre d’opérations, la police avait l’impression ou avait des raisons de croire qu’elle avait des informations qui n’étaient pas recoupées mais qui étaient d’origine sérieuse, que dans tel endroit ou tel autre endroit qu’il y existait des concentrations d’armes ou des réunions clandestines, ou bien l’existence de clandestins planqués, cachés, et qu’il fallait avoir prétexte à perquisition. Bon, on allait à cet endroit, ce commerce, cette épicerie, faire sauter une bombe, jeter une grenade ou tirer une rafale de mitraillette ce qui donne immédiatement prétexte à une descente de police et à une opération de contrôle, qui très souvent s’est révélée positive. Nous servions en quelque sorte de prétexte pour légaliser une opération qui aurait pu paraître un petit peu arbitraire[7]. »
La grande figure de ce milieu, le symbole même (car il a lui aussi une double vie de haut fonctionnaire et d’ultra), pour cette période pré-OAS, est André Achiary, l’ancien sous-préfet responsable des massacres de Guelma, jamais puni, ni même inquiété, pour cela. Poursuivant une carrière politique qui l’avait précédemment fait passer du socialisme SFIO au pétainisme, il était devenu, dans les années 1950, représentant du RPF à Alger. Dès le début de la guerre d’Algérie, il s’était engagé. Jacques Soustelle l’appela auprès de lui : cet intellectuel qui ne connaissait guère l’Algérie avait bien besoin de spécialistes, d’hommes de terrain… Achiary devint l’un des maîtres de la politique algérienne : « À la fin de son proconsulat, Soustelle recevait des ordres d’Achiary », écrira ironiquement André Mandouze[8]. Achiary aura de la reconnaissance : il sera la cheville ouvrière de la manifestation tentant d’empêcher le départ de Soustelle, en février 1956[9].
Dans le premier groupe armé d’Alger, dès novembre 1954, on trouve des syndiqués CFTC des Tramways, des boutiquiers et petits artisans comme Joseph Rizza, dit Nani[10], Josué[11] Giner, dit Jésus de Bâb El-Oued, dit aussi plus tard le dingue de la gâchette[12]. En août 1955, un viticulteur, Robert Martel, fidèle à un combat mystique et passéiste (on l’avait surnommé le Chouan de la Mitidja), fonde l’Union française nord-africaine (UFNA), mouvement politique servant de couverture à une véritable organisation armée. Une de ses principales recrues fut Joseph, dit Jo, Ortiz, le cafetier du Bar du Forum, par ailleurs membre du mouvement poujadiste UDCA, connu du tout-Alger, un homme au verbe haut, aux formules un peu primaires, une sorte de César algérois à la Pagnol, le racisme en sus. À Oran, Robert Tabarot, ancien boxeur, et Athanase Georgopoulos, dit Tassou, lui aussi patron de bar, organisent un groupe dès 1955[13].
Ces « spadassins » — le mot est de Marie Elbe, qui les encense, sans apparemment choisir entre les deux significations, l’ancienne (Hommes d’épée) ou la contemporaine (Hommes de main, tueurs à gages) —, en tout une cinquantaine d’hommes[14], vont fournir ensuite le noyau constitutif de l’OAS. Jean-Claude Perez : « Dans mon quartier, en ce qui me concerne, la lutte anti-terroriste est née comme un patronage, j’insiste sur ce terme. C’est né dans une paroisse. C’est né avec des camarades d’école primaire. Il y avait les camarades de la rue Franklin et des camarades de la Place Lelievre, parce que je suis allé à l’école communale. C’est comme ça. Ce sont des gens qui étaient les uns ouvriers, les autres chirurgiens dentistes, les autres sapeurs pompiers, d’autres ambulanciers, d’autres chefs d’entreprises, des commerçants, qui sont venus me voir parce que j’étais le médecin du coin, donc un petit peu plus notable, à cette époque-là le médecin, c’était encore quelque chose. Ils sont venus me dire : on ne peut pas rester sans rien faire. Il est très important que la population française d’Algérie se rende compte, en particulier dans notre quartier, qu’il y a une organisation occulte, qui peut du jour au lendemain faire aussi bien, mettez-le entre guillemets si vous voulez, que le FLN dans le domaine de l’expression méchante d’une volonté de rester. Eux c’était dans la volonté de nous faire partir, nous c’était dans la volonté de rester. Expression méchante, adaptée ! C’est-à-dire, d’une manière tout à fait inconsciente, nous voulions faire pencher, on ne savait pas que cela s’appelait comme ça à ce moment-là, les plateaux de la balance de la peur dans l’autre sens. Il fallait que cette peur existe des deux côtés ». Retenons cette précision : le terrorisme européen n’est pas né dans des officines fascistes, mais dans le petit peuple des villes. Mais du même coup, ces Européens n’utilisent-ils pas les armes des terroristes ? Réponse de Perez : « Nous sommes d’accord ! Oui, c’est comme deux et deux ça fait quatre ! Alors là, ce n’est pas la peine de se voiler la face, de dire que nous sommes beaux, élégants et que nous avons fait avec délicatesse ce que les autres faisaient avec brutalité. Non, quand on veut faire peur à des gens pour leur montrer qu’il existait dans le peuple français d’Algérie, du petit peuple d’Algérie, la volonté de rester, y compris en utilisant les armes de l’adversaire, c’est-à-dire le flingue, le couteau, la grenade et le plastic, ça c’était capital ! Donc, à ce moment-là, il n’y avait pas d’actions élégantes à prévoir[15]. »
Le premier acte criminel date du 18 novembre 1954, deux semaines donc après l’insurrection : l’assassinat par le groupe Josué Giner d’un cordonnier musulman de Bâb El-Oued, un cadre du MTLD[16]. En juin 1955, le FLN ayant mitraillé un car d’Air France, Rizza et ses hommes vident en réponse leurs armes sur un car de musulmans, qui percute un mur. Il y a plusieurs dizaines de morts[17]. En août, dans le Constantinois, en réplique aux exactions et aux crimes commis par des musulmans, des miliciens se joignent à l’armée pour une répression impitoyable[18].
Au printemps 1956, Jean-Claude Perez, René Kovacs, Jo Ortiz, Philippe Castille, Michel Fessoz structurent leur activité en fondant une Organisation de résistance de l’Afrique française (ORAF), appelée également Comité des quarante[19]. Plus tard, lors du procès Salan, François Mitterrand, qui était en 1956 Garde des sceaux, déclara que « l’ORAF (…), première mouture de l’OAS (…) était un organisme de combat, le plus brut, le plus simple et, je n’hésite pas à le dire, le plus criminel à mes yeux[20] ».
Cette année 1956 voit un jeu infernal se mettre en place. Les initiatives bellicistes du gouvernement Mollet, les paroles menaçantes de Lacoste (« Les fanatiques aveuglés apprendront à leur dépens que la France frappe d’autant plus fort qu’elle a conscience d’être plus juste », 21 février[21]), de nouveaux actes commis par des Européens (22 mai, jets de grenades contre une épicerie arabe considérée comme suspecte), incitent le FLN à franchir une étape dans la guérilla urbaine. Fin avril, une série d’assassinats vise des Européens ciblés (des policiers connus comme tortionnaires), faisant 3 morts et de nombreux blessés[22]. En mai, on relève 26 victimes civiles européennes à Alger[23]. Le 7 juin, le commissaire Lopez, présenté par le FLN comme « un policier cruel et haineux »[24], est abattu. La pression des ultras pour procéder à des exécutions capitales (certains ajoutent : publiques) devient dès lors forte des deux côtés de la Méditerranée : « La seule justice qui soit comprise par (…) les Orientaux, c’est une punition à la mesure de la faute, c’était l’exécution capitale publique, exemplaire, de celui qui a tué » (général Aumeran, député d’Alger[25]). « Ce que nous attendions, c’est que le gouvernement fasse exécuter les assassins condamnés qui sont dans les prisons algériennes et qui attendent encore le châtiment suprême. Il ne l’a pas fait » (Jean-Marie Le Pen[26]). Ils auront satisfaction. Le 15 février 1956, une majorité du Conseil des ministres (Mollet, Lacoste, Bourgès-Maunoury, Mitterrand…) se prononce en faveur des exécutions. Le 19 juin, au petit matin, l’irréparable est commis : dans la cour de la prison Barberousse, à deux pas de la Casbah, Ahmed, ou Hamida, Zahana, dit Zabana, 30 ans, et Abdelkader Ferradj Ben Moussa, 35 ans, sont guillotinés — les premiers de la guerre d’Algérie. Dès le lendemain, 20 juin, des exécutions d’Européens ont lieu en pleine rue : Gaston Tolila, photographe au Journal d’Alger, Marcel Garbagnati et Antoine Montaner, étudiants, Léon Legras, un champion cycliste connu… Il s’agit encore, à ce moment, d’attentats artisanaux, à l’arme blanche ou à l’arme à feu de poing.
Achiary et ses complices ne peuvent laisser cette situation. Le 30 juin, Perez procède à un plasticage du siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) (17 morts)[27]. Le drame de la rue de Thèbes, au cœur de la Casbah, va plus profondément encore marquer les esprits. Dans la nuit du 9 au 10 août, deux membres de l’ORAF, Kovacs et Fessoz y posent une bombe de forte puissance, préparée par Philippe Castille[28] — ce dernier, expert en explosifs, avait été formé, au 11ème Choc, une antenne du SDECE, par le capitaine Aussaresses : « On ne sort pas du 11ème Choc. En Algérie, en 1956, la police nous donnait des informations… » (Castille[29]). Le bilan est effroyable. Un pâté de maison entier s’est écroulé, dans un Alger populaire qui connaissait une des plus fortes densités du monde : on relèvera plusieurs dizaines de morts — les sources divergent. Curieusement, les récits qui évoquent la bataille d’Alger, et qui décrivent les souffrances effectivement insupportables des Pieds-noirs victimes des deux bombes déposées au Milk-Bar et à la Cafétéria, le 30 septembre, faisant 8 morts et des dizaines de blessés, ignorent souvent cette chronologie et ce décompte funèbre : 10 août, plusieurs dizaines de morts musulmans, 30 septembre, 8 morts européens. Un mois et demi occupé par les cadres du FLN, d’abord à contenir une population furieuse qui voulait fondre sur la ville européenne (c’était d’ailleurs le souhait le plus ardent des contre-terroristes), puis à préparer ses propres attentats. « En face de l’indifférence apparemment totale de l’opinion et des pouvoirs publics français, constatera, navrée, Germaine Tillion, les musulmans sont bouleversés : ils ont désormais le sentiment d’être livrés — sans défense, sans armes, sans recours légal d’aucune sorte — à l’assassinat pur et simple. Lorsque, deux mois plus tard, les premières bombes FLN éclateront à leur tour, elles seront accueillies avec exultation par des secteurs de plus en plus importants de leur opinion, et les “poseurs de bombes“ feront tout naturellement figure de “protecteurs“ du peuple et de “héros nationaux”[30]. »
C’est la logique même du contre-terrorisme : il est contre… productif. Toute agression contre la communauté musulmane appelait une vengeance, suscitait des vocations à entrer dans la seule structure capable de répondre : le FLN. Le cas d’Ali la Pointe, petit délinquant sans conscience politique avant 1954, devenu un redoutable agent FLN, rendu célèbre grâce au film La Bataille d’Alger[31], est caractéristique de ce genre d’évolution.
Plus tard encore, le groupe des Européens d’Alger inaugure une nouvelle pratique. Il trouve une habitation isolée, dans un quartier huppé d’Alger, la villa des Sources (louée par Georges Watin, plus tard l’un des auteurs de l’attentat du Petit-Clamart) enlève des musulmans suspectés d’être pro-FLN, les séquestre, les torture et, le plus souvent, les élimine. La première victime, en tout cas connue, sera, le 16 décembre 1956, Mustapha Chaouch[32], un commerçant de la rue d’Isly, torturé, puis finalement noyé par immersion de sa tête dans un seau d’eau[33]. En mars 1957, Lacoste, à l’Assemblée nationale, fustigera, bien tardivement (il aura fallu attendre l’attentat, dit du bazooka contre le général Salan par les mêmes équipes, en janvier 1957, pour que l’émotion gagne le monde politique métropolitain), « un groupe d’insensés qui n’hésitaient pas à torturer des musulmans pour appliquer de leur propre autorité je ne sais quelle loi du talion[34] ». Quatorze crimes de ce type, précisera-t-il, ont été commis. Aucun de ces « insensés » ne fut inquiété[35]. Lacoste, on pouvait s’y attendre, ne fit pas d’allusion à l’implication dans ces enlèvements et ces tortures de parachutistes, ni au fait qu’il avait fallu envoyer une équipe de Paris pour enquêter[36].
* Extrait de Alain Ruscio, Nostalgérie. L’interminable histoire de l’OAS, Paris, Éditions La Découverte, 2015.
[1] In Patrice Gélinet, La guerre d’Algérie, vingt-cinq ans après, Série de 10 émissions, France-Culture, 1988, Transcription, par Taos Aït Si Slimane, Site Internet Fabrique de sens.
[2] Nom donné par la presse coloniale d’Algérie à au déclenchement de la guerre d’indépendance algérienne, le 1er novembre 1954.
[3] Jean Farran, « Dernier venu sous l’étendard vert : le terrorisme algérien », Paris Match, 6 novembre 1954
[4] « La politique des ultras », Le Monde, 21 avril 1956.
[5] Patrick Kessel, « Six années de guerre », manuscrit refusé par les Éditeurs Français Réunis, 1960, in Guerre d’Algérie. Écrits censurés, saisis, refusés, 1956-1960-1961, Paris, Éd. L’Harmattan, Coll. Histoire & Perspectives méditerranéennes, 2002.
[6] C’est en tout cas ce qu’affirmèrent divers sites algérianistes lors de son décès, en août 2012.
[7] In Patrice Gélinet, émission citée.
[8] « Solitude pour l’Algérie. Journal de cellule », in Un chrétien dans le siècle. De Résistance en résistances, Textes choisis et présentés par Olivier Aurenche et Martine Sevegrand, Paris, Éd. Karthala, 2007.
[9] Georgette Elgey, Histoire de la IV è République. La République des tourmentes, Vol. II, 1954-1959, Paris, Fayard, Coll. Les grandes études contemporaines, 1992.
[10] On le retrouvera parmi les membres du commando qui assassinera les professeurs des Centres sociaux, à Château Royal, le 15 mars 1962 : Rizza détient donc le record de temps passé les armes à la main, pour un civil, lors de cette guerre.
[11] C’est son véritable prénom. Il est souvent prénommé, dans des études, José.
[12] Anne Dulphy, Entre l’Espagne et la France. L’Algérie des Pieds-Noirs, Paris, Vendémiaire, 2014.
[13] Olivier Dard, Voyage au cœur de l’OAS, Paris, Libr. Ac. Perrin, 2005.
[14] Marie Elbe, « Sept hommes et un serment », Historia Magazine-La guerre d’Algérie, n° 245, 1972.
[15] In Patrice Gélinet, émission citée.
[16] Guy Pervillé, « Le terrorisme urbain dans la guerre d’Algérie (1954-1962) », in Jean-Charles Jauffret (dir.), Militaires et guérilla dans la guerre d’Algérie, Bruxelles, Éd. Complexe, 2002.
[17] Jo Rizza, Témoignage, in Philippe Malye, « Témoignages. Les anciens de l’OAS ne regrettent rien », Le Point, 20 novembre 2008
[18] Claire Mauss-Copeaux, Algérie, 20 août 1955 : insurrection, répression massacres, Payot, 2011.
[19] Christophe Nick, Résurrection. Naissance de la V è République. Un coup d’État démocratique, Paris, Fayard, 1998.
[20] Déposition, 18 mai 1962, in Le procès du général Raoul Salan, Sténographie complète des audiences, réquisitoire, plaidoiries, verdict, Paris, Nouvelles Éd. Latines, Coll. Les droits de l’Histoire, 1962.
[21] L’Écho d’Alger, 22 février 1956.
[22] Le Journal d’Alger, 29 avril
[23] Guy Pervillé, loc. cit.
[24] Yacef Saadi, La Bataille d’Alger, Alger, Éd. Casbah, 1997
[25] JORF, Assemblée nationale, Débats parlementaires, 11 octobre 1955
[26] JORF, Assemblée nationale, Débats parlementaires, 8 mars 1956
[27] Attentat fièrement revendiqué, aujourd’hui encore, par le Dr Perez (qui prétend par contre qu’il n’y eut que « quelques blessés »). Voir son récit détaillé , « L’histrionisme gaulliste », Intervention devant le Cercle algérianiste de Nice, 17 octobre 2013. Site nice.algerianisme.free.fr
[28] Témoignage, in reportage de Philippe Malye, loc. cit.
[29] Ibid.
[30] Les ennemis complémentaires, Paris, Éd. de Minuit, 1960.
[31] Film de Gillo Pontecorvo (1972).
[32] Olivier Dard, « Renseignement et contre-terrorisme : l’organisation armée secrète (OAS) », in Sébastien Laurent (dir.), Politiques du renseignement, Pessac, Pr. Universitaires de Bordeaux, 2009.
[33] Cette mort ayant fait quelque bruit, les assassins furent arrêtés, puis relâchés (voir « Fête secrète à Alger », L’Express, 19 octobre 1961).
[34] Journal officiel de la République française, Débats parlementaires, Assemblée nationale, 21 mars 1957.
[35] À l’exception de ceux qui avaient commis l’attentat contre Salan.
[36] Patrick Kessel, op. cit.