MEROUANE Mustapha *

MEROUANE Mustapha

A survécu à la disparition forcée.

Son témoignage a été recueilli par la journaliste Florence Beaugé. Agé de 18 ans, il vit au 33, rue N’Fissa (Casbah) ; il est enlevé dans la nuit du 2 au 3 février 1957 par le lieutenant Jean-Marie Le Pen et ses hommes du 1er REP, à son domicile, puis longuement torturé dans une maison voisine, puis à Fort-L’Empereur, où son père Mohamed est torturé et est exécuté. Mustapha est interné après 36 jours au camp de Beni Messous, puis à celui de Paul-Cazelles. Arrêtés plus tard, ses deux frères, Ali et Boualem, ont disparu (voir les fiches de Mohamed, Ali et Boualem).

En mars 2021, son neveu nous apprend qu’il est alors encore en vie et nous communique sa photo.

Sources le concernant :

Florence Beaugé, Algérie, une guerre sans gloire, Paris, 2005, p. 205-206.

Correspondance avec sa famille.

Abréviations des principales sources utilisées :/p>

SLNA : « Fiches de renseignement » du Service des Liaisons Nord-Africaines : « Personnes arrêtées, demandes de recherche transmises au commandement militaire », ANOM, 91/ 4 I 62.

Liste SLNA : mention sur une liste de rappels adressée à l’armée par le SLNA en octobre 1957, la fiche de renseignement correspondant n’étant pas archivée). ANOM, 91/ 4 I 62

CV : Jacques Vergès, Michel Zavrian, Maurice Courrégé, Les disparus, le cahier vert, Lausanne, La Cité, 1959.

Archives Teitgen : Archives confiées par Paul Teitgen à Georgette Elgey, Archives Nationales, 561AP/41.

SHD : divers fonds du Service Historique des Armées, GR 1 H

CS : archives des deux commissions de Sauvegarde des droits et libertés individuels (1957-1962), Archives Nationales, F/60/3124-F/60/3231.

Presse algérienne (1962-1963) : documents fournis par Malika Rahal.