BOUSSALEM Ali *

BOUSSALEM Ali ben Said

Né le 16/10/1931. Chauffeur au « GG ». Ruisseau. 4 enfants. Enlevé le 6 juin 1957 par les bérets bleus. Toujours recherché en août 1959. (SLNA, CV)

Disparu.Voir le témoignage de son fils, qui nous a communiqué la photo de son père ainsi que des documents en sa possession.

Abréviations des principales sources utilisées :/p>

SLNA : « Fiches de renseignement » du Service des Liaisons Nord-Africaines : « Personnes arrêtées, demandes de recherche transmises au commandement militaire », ANOM, 91/ 4 I 62.

Liste SLNA : mention sur une liste de rappels adressée à l’armée par le SLNA en octobre 1957, la fiche de renseignement correspondant n’étant pas archivée). ANOM, 91/ 4 I 62

CV : Jacques Vergès, Michel Zavrian, Maurice Courrégé, Les disparus, le cahier vert, Lausanne, La Cité, 1959.

Archives Teitgen : Archives confiées par Paul Teitgen à Georgette Elgey, Archives Nationales, 561AP/41.

SHD : divers fonds du Service Historique des Armées, GR 1 H

CS : archives des deux commissions de Sauvegarde des droits et libertés individuels (1957-1962), Archives Nationales, F/60/3124-F/60/3231.

Presse algérienne (1962-1963) : documents fournis par Malika Rahal.

3 commentaires

  1. HistoireColoniale Répondre

    Reçu le 18/09/2018
    « fils de Boussalem Ali ben said , enlevé le 07 juin 1957 en son domicile sis rue mont Fleury Alger,
    et jamais revu à ce jour,
    laissant derrière lui une famille de 4 enfants de 2 à 8 ans avec mère et grand mère
    sa disparition à été reportée sur le livre des disparus édité en 1959
    par Mrs. J.verges ,M.zavrian ,M.Courrégé
    en collaboration avec le comité Maurice Audin
    enfin ,je peux m’exprimer avec des personnes qui portent la même douleur,
    un grand merci pour votre persévérance , vous pouvez être fier , vous êtes digne des personnes que vous avez défendues,
    je pense à ma mère et ma grand mère qui n’ont pas eu cette espérance de savoir un jour la vérité sur le sort du kidnappé à 4 heures du matin , cette douleur je la porte comme un héritage familial,j’ai aussi tant à dire sur les conséquences de cette disparition, qui a chamboulé notre vie ,
    aggravé par un déni de reconnaissance des siens , en ce sens qu’en 1962 ,pendant que l’armée algérienne fêtait l’indépendance, ma grand mère croyant son fils unique évadé au maquis allant trouver les soldats de L’ALN , avec photos et me traînant avec elle, j’avais 8 ans, eu comme réponse une hostilité de la part de ces soldats
    20 années après, j’ai pu avoir une réponse à cette attitude,
    Ils n’étaient tout bonnement pas descendu du djebel , donc ne pouvaient aucunement se sentir concernés par son vécu , c’était l’armée des frontières.
    ENCORE MERCI POUR VOTRE COMBAT,J’IRAI LE RACONTER SUR LA TOMBE DE MA MÈRE ET DE MA GRAND MÈRE , JE SUIS PERSUADE QUE J’EN SOUFFRIRAI MOINS A L’AVENIR »

  2. Meliani Répondre

    krimou , un ami d’enfance ,né à la rue Mont fleury, tout comme moi ( rue actuellement baptisée Mahmoud ROUNI).
    son témoignage m’a ému ,voire bouleversé. Je me rappelle qu’un ami commun BOUKHEDIMI Mahfoud était en possession du livre « les disparus » et m’avait fait part durant les années 70
    enlevées par les parachutistes dans mon quartier natal (mont fleury) , en l’occurrence BOUSSALEM ALI et FADLI.
    J »en avais parlé à l’époque à Krimou et je comprenais et partageais sa peine.
    Je savais qu’il portait cette peine comme un fardeau,toutefois il doit être car c’est grâce à de valeureux martyrs ,à l’image de son père que l’Algérie a recouvré son indépendance.
    je me réjouis de savoir qu’actuellement l’école LACORDERIE porte le nom de son père
    ( certes tardivement, mais il vaut mieux tard que jamais)
    mes amitiés à krimou gloire à tous nos martyrs.

  3. yahia Louli Répondre

    Je suis né la veille de l’indépendance, j’ai connu cette famille et tant d’autres ayant perdu des êtres chers durant cette guerre imposé par la France coloniale à nos parents.
    Des morts, des Invalides de guerres, des disparus par milliers et leurs proches ne se sont jamais remis de leurs peines et de leurs souffrances. Notre génération se rappelle les drames de ces mères, de ces grands mères qui allaient pour beaucoup d’entre elles pleurer sur des tombes des personnes qu’elles avaient perdu, d’autres continuaient de chercher des proches disparus à jamais avec l’infime espoir de les voir ressusciter. Cette période fut dramatique pour beaucoup de familles de notre quartier. Je me rappelle que les gens se consolaient les uns les autres s’entredaient, de par ces pratiques et aussi de par la sincérité est née une union sacrée. Aussi loin que je le rappelle, et durant cette période, on n’avait l’impression que ce quartier n’était pas constitué de voisins mais d’une seule et unique famille, tout se partageait, des informations jusqu’au plats quotidien. Puisse dieu venir en aide aux familles des victimes des massacres perpétrés par le colonialisme et que nos martyrs reposent en paix.

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