HADDAD Saïd *

HADDAD Saïd ben Ali

Né en 1917. Garçon de café. Guyotville. Etait à Paul-Cazelles. Disparu le 20 avril 1957. Pas de réponse de l’armée en octobre (SLNA)

Disparu. Figure dans la liste des disparus de Guyotville (Aïn Banian) établie par la Fondation Wilaya 4. Témoignage de sa fille, reçu le 29/12/2022 :

« Haddad Said, né en 1917, Allah Yarahnou, demeurant à ex.Guyotville (Ain-Benian) faisait partie des 17 disparus de Guyotville (Ain-Benian), propriétaire d’un Café sur la principale rue Raymond Poincaré à Guyotville (Ain-Benian). Moi, sa fille, alors âgée de 7 ans, il m’a fait porter des armes (3 revolvers avec chargeur) sous un manteau, autour de ma taille un 16 Mars 1957, pour les dissimuler, sous terre, dans la ferme que nous possédions, sur les hauteurs de Guyotville. Suite à une trahison, cette même nuit, les paras ont envahi notre maison, ils l’ont menotté et arrêté un 17 mars 1957 avec 16 autres militants. Nous ne les avions plus revus. Que leurs âmes reposent en paix, Allah Yarhamhoum. Pour terminer, les ouvriers ont remué ciel et terre dans la ferme, pour retrouver les armes afin que le combat continue. Ils ont fini par les retrouver et ont servi à continuer le combat jusqu’au 5 Juillet 1962 grâce à un cousin Haddad Ahmed, Allah Rarahmou, militant invétéré, qui a pris la relève. Gloire à nos Martyrs, ne les oublions pas. Haddad Houria fille du Chahid Haddad Said. »

Abréviations des principales sources utilisées :/p>

SLNA : « Fiches de renseignement » du Service des Liaisons Nord-Africaines : « Personnes arrêtées, demandes de recherche transmises au commandement militaire », ANOM, 91/ 4 I 62.

Liste SLNA : mention sur une liste de rappels adressée à l’armée par le SLNA en octobre 1957, la fiche de renseignement correspondant n’étant pas archivée). ANOM, 91/ 4 I 62

CV : Jacques Vergès, Michel Zavrian, Maurice Courrégé, Les disparus, le cahier vert, Lausanne, La Cité, 1959.

Archives Teitgen : Archives confiées par Paul Teitgen à Georgette Elgey, Archives Nationales, 561AP/41.

SHD : divers fonds du Service Historique des Armées, GR 1 H

CS : archives des deux commissions de Sauvegarde des droits et libertés individuels (1957-1962), Archives Nationales, F/60/3124-F/60/3231.

Presse algérienne (1962-1963) : documents fournis par Malika Rahal.

4 commentaires

  1. HistoireColoniale Répondre

    Disparu. Figure dans la liste des disparus de Guyotville (Aïn Banian) établie par la Fondation Wilaya 4

  2. Haddad Badea Répondre

    Haddad Said, né en 1917, Allah Yarahnou, demeurant à ex.Guyotville (Ain-Benian) faisait partie des 17 disparus de Guyotville (Ain-Benian), propriétaire d’un Café sur la principale rue Raymond Poincaré à Guyotville (Ain-Benian). Moi, sa fille, alors âgée de 7 ans, il m’a fait porter des armes (3 revolvers avec chargeur) sous un manteau, autour de ma taille un 16 Mars 1957, pour les dissimuler, sous terre, dans la ferme que nous possédions, sur les hauteurs de Guyotville. Suite à une trahison, cette meme nuit, les paras ont envahi notre maison, ils l’ont menotté et arrêté un 17 mars 1957 avec 16 autres militants. Nous ne les avions plus revus. Que leurs âmes reposent en paix, Allah Yarhamhoum. Pour terminer, les ouvriers ont remué ciel et terre dans la ferme, pour retrouver les armes afin que le combat continue. Ils ont fini par les retrouver et ont servi à continuer le combat jusqu’au 5 Juillet 1962 grace à un cousin Haddad Ahmed, Allah Rarahmou, militant invétéré, qui a pris la relève. Gloire à nos Martyrs, ne les oublions pas. Haddad Houria fille du Chahid Haddad Said.

  3. Haddad Badea Répondre

    Haddad Said, né en 1917, Allah Yarahnou, demeurant à ex.Guyotville (Ain-Benian) faisait partie des 17 disparus de Guyotville (Ain-Benian), propriétaire d’un Café sur la principale rue Raymond Poincaré à Guyotville (Ain-Benian). Moi, sa fille, alors âgée de 7 ans, il m’a fait porter des armes (3 revolvers avec chargeur) sous un manteau, autour de ma taille un 16 Mars 1957, pour les dissimuler, sous terre, dans la ferme que nous possédions, sur les hauteurs de Guyotville. Suite à une trahison, cette meme nuit, les paras ont envahi notre maison, ils l’ont menotté et arrêté un 17 mars 1957 avec 16 autres militants. Nous ne les avions plus revus. Que leurs âmes reposent en paix, Allah Yarhamhoum. Pour terminer, les ouvriers ont remué ciel et terre dans la ferme, pour retrouver les armes afin que le combat continue. Ils ont fini par les retrouver et ont servi à continuer le combat jusqu’au 5 Juillet 1962 grace à un cousin Haddad Ahmed, Allah Rarahmou, militant invétéré, qui a pris la relève. Gloire à nos Martyrs, ne les oublions pas. Haddad Houria fille du Chahid Haddad Said.

    • Noureddine Aitouarab

      Bonjour madame votre père Allah yrahmo n’est-il pas d’origine du village Tardam commune de Toudja ?

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