YAHIAOUI Abdenour

YAHIAOUI Abdenour

Né le 02/07/1938. Kouba. Enlevé par le 1er REP, dont le lieutenant Jean-Marie Le Pen, le 8 mars 1957. Détenu villa Les Roses, 74, bd Galliéni jusqu’au 31 mars 1957. A porté plainte pour tortures contre le lieutenant Jean-Marie Le Pen, par ailleurs député du Vème arrondissement de Paris, l’accusant de l’avoir frappé à coups de nerf de bœuf, de l’avoir torturé à l’électricité et par ingestion d’eau, puis de l’avoir mis « au tombeau » durant cinq jours dans un trou fermé de barbelés dans le jardin de la villa Les Roses. Aucune suite judiciaire.

Source : Rapport du commissaire Gilles du 1er avril 1957 au préfet Igame d’Alger, reproduit dans Vérité-Liberté, n° 20, juin-juillet 1962. Document communiqué à Pierre Vidal-Naquet par Paul Teitgen ( voir le film de René Vautier, « A propos de l’Autre détail » (1988))

Abréviations des principales sources utilisées :/p>

SLNA : « Fiches de renseignement » du Service des Liaisons Nord-Africaines : « Personnes arrêtées, demandes de recherche transmises au commandement militaire », ANOM, 91/ 4 I 62.

Liste SLNA : mention sur une liste de rappels adressée à l’armée par le SLNA en octobre 1957, la fiche de renseignement correspondant n’étant pas archivée). ANOM, 91/ 4 I 62

CV : Jacques Vergès, Michel Zavrian, Maurice Courrégé, Les disparus, le cahier vert, Lausanne, La Cité, 1959.

Archives Teitgen : Archives confiées par Paul Teitgen à Georgette Elgey, Archives Nationales, 561AP/41.

SHD : divers fonds du Service Historique des Armées, GR 1 H

CS : archives des deux commissions de Sauvegarde des droits et libertés individuels (1957-1962), Archives Nationales, F/60/3124-F/60/3231.

Presse algérienne (1962-1963) : documents fournis par Malika Rahal.

1 Commentaire

  1. HistoireColoniale Répondre

    A porté plainte pour tortures contre le lieutenant Jean-Marie Le Pen, par ailleurs député du Vème arrondissement de Paris, l’accusant de l’avoir frappé à coups de nerf de bœuf, de l’avoir torturé à l’électricité et par ingestion d’eau, puis de l’avoir mis « au tombeau » durant cinq jours dans un trou fermé de barbelés dans le jardin de la villa Les Roses. Aucune suite judiciaire.

    Source : Rapport du commissaire Gilles du 1er avril 1957 au préfet Igame d’Alger, reproduit dans Vérité-Liberté, n° 20, juin-juillet 1962.

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