N’a pas survécu à la disparition forcée durant ce qui est appelé la bataille d’Alger
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Dans un message électronique adressé aux historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi le 31 mars 2025, Hichem Belhadjouri, petit-fils d’Ahmed Belhadjouri, indique qu’Ahmed Belhadjouri est né le 28 octobre 1913 à Blida, qu’il est comptable au journal Alger Républicain (au sein duquel il travaillait avec Henri Maillot, précise le petit-fils) et qu’ « il a rejoint la résistance au début des années 1950 ». D’après le témoignage de Mustapha Saadoun, commissaire politique de l’ALN, cité dans Des Chemins et des Hommes de Mohamed Rebah (Alger, 2009), il travaillait dans une minoterie dans les environs du maquis de Cherchell-Gouraya. L’historien Mohamed Rebah ajoute ensuite qu’Ahmed Belhadjouri a été enlevé par les parachutistes entre 1956-1957.
Sources concernant Ahmed BELHADJOURI :
– Communication personnelle des historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi avec Hichem Belhadjouri, petit-fils d’Ahmed BELHADJOURI, par email, 31 mars 2025.
– Portrait d’Ahmed Belhadjouri, archive personnelles de la famille Belhadjouri transmises par Hichem Belhadjouri par email à Malika Rahal et Fabrice Riceputi, 31 mars 2025
– Au maquis de Cherchell-Gouraya, Alger républicain, 7 juillet 2018
– Mohamed Rebah, Des Chemins et des Hommes, Alger, Mille-feuilles, 2009
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Source : Communication personnelle des historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi avec Hichem Belhadjouri, petit-fils d’Ahmed BELHADJOURI, par email, 31 mars 2025.
Source : Au maquis de Cherchell-Gouraya, Alger républicain, 7 juillet 2018
« Témoignage de Mustapha Saadoun, premier commissaire politique du maquis du Dahra oriental (Cherchell-Gouraya).
« Les armes d’Henri Maillot, sorties de la ferme de Smaïl Kouder, où elles étaient cachées depuis leur transfert de la minoterie de Dalmatie, parvinrent au douar Bouhlal, juste après l’arrivée de Mustapha au maquis. « Elles furent immédiatement distribuées aux djounoud et aux chefs de groupe, dit-il. La mitraillette Thompson, une arme très efficace, fit l’objet d’une vive discussion.
Le chef du commando, le courageux Ahmed Noufi, que tout le monde appelait affectueusement Abdelhaq, la voulait. Elle lui revint finalement. Il l’a remise un peu plus tard à Moussa Chémayenne, un tireur d’élite devenu chef de groupe.
Moha Bouzar, venu du djebel Zaccar, prend les onze mitraillettes « Sten » destinées au maquis de Meliana qu’il a largement contribué à organiser. Si Baghdadi, chef du maquis de l’Orléansvillois, qui, avec l’aide d’Odet Voirin, a suppervisé l’opération de transfert des armes vers le maquis à partir de la minoterie d’Ahmed Belhadjouri puis de la ferme de l’oued Ebda, assiste à la distribution »
– Ahmed Ghebalou et Ahmed Noufi, premiers chefs du maquis, ont iinstallé leur PC au douar Bouhlal
– Mustapha Saadoune est arrivé au maquis de Cherchell-Gouraya, début juillet 1956.
– Moha Bouzar est tombé au champ d’honneur
– Si Baghdadi, de son vrai nom Ahmed Allili, ancien responsable du MTLD à Boufarik, est tombé au champ d’honneur
– Ahmed Belhadjouri, enlevé par les parachutistes, a disparu (entre 1956-1957)
Extrait de Des Chemins et des Hommes de Mohamed Rebah »