Victime de disparition forcée durant ce qui est appelé la bataille d’Alger. Il n’a pas survécu.
Si vous avez une photo, des informations, des documents concernant Mohand Arezki Ben Taïeb TAHRI, merci de nous écrire en commentaire ou à l’adresse mail 1000autres@laposte.net.
Dans leurs recherches, ses proches se sont adressés à la préfecture d’Alger. Une fiche du Service des liaisons nord-africaines indique qu’il est né en 1932 à Ibiskriene (commune d’Aghribs, daïra d’Azzefoun, wilaya de Tizi Ouzou), qu’il est garçon de café, qu’il vit 3 rue du Soudan à Alger, au Hammam El-Bey, et qu’il a été enlevé le 13 décembre 1957 dans la nuit par des parachutistes.
Dans une communication personnelle avec les historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi en date du 7 août 2025, le neveu de Mohand TAHRI, Arezki TAHRI, indique qu’il est fils de Taïeb TAHRI, qu’il a été enlevé dans la nuit du 13 décembre 1957 [au] Hammam El Bey alors qu’il travaillait comme garçon de café à Alger et que « depuis ce jour, il est porté disparu ».
Source concernant Mohand Arezki Ben Taïeb TAHRI :
– Communication personnelle des historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi avec Arezki TAHRI, neveu de Mohand TAHRI, par email, 7 août 2025.
– Fiche de renseignement du Service des liaisons nord-africaines (SLNA), Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM / Aix-en-Provence, France)
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Source : Communication personnelle des historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi avec Arezki TAHRI, neveu de Mohand TAHRI, par email, 7 août 2025.
Dans une communication personnelle avec les historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi du 7 août 2025, le neveu de Mohand TAHRI partage la photo suivante de son père et indique les éléments ci-dessous :
« Je me permets de vous contacter afin de vous transmettre des informations complémentaires concernant mon oncle, Tahri Mohand Arezki, fils de Taïeb, né en 1932 à Ibsikriene, commune d’Aghribs, daïra d’Azzefoun, wilaya de Tizi Ouzou.
Il a été enlevé dans la nuit du 13 décembre 1957 à Hammam El Bey, alors qu’il travaillait comme garçon de café à Alger. Depuis ce jour, il est porté disparu, sans que la famille n’ait jamais pu obtenir d’informations officielles sur son sort.
En tant que membre de sa famille, je souhaite contribuer à préserver sa mémoire. Je joins à ce message une photo d ailleurs c’est la seule photo qui existe jusqu’à date.
C’est pour nous un devoir de mémoire que de faire connaître leur sacrifice, et de leur redonner une place dans l’histoire collective de notre pays.
Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire et vous remercie profondément pour le travail de mémoire que vous accomplissez.
Gloire à nos martyrs.
Bien à vous,
[Tahri arezki]
[Le neveu du martyr mentionne c est un grand honneur de porter son prénom] »
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Source : Fiche de renseignement du Service des liaisons nord-africaines (SLNA), Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM / Aix-en-Provence, France)